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Elod'images et mots dits

13 février 2012

Bain Douce...

Ce qu'il faut d'impudeur

Un zeste de pudeur

Une pincée de candeur

Et un bain de douceur

 

Pour une image

Pas très sage...

 

1201 bain 3 a

(photo Elo/Ero)

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25 novembre 2011

Flamme

bougie1

Envie de chaleur,

envie de langueur,

envie de douceur et de ferveur...

Envie de flamme...

 

9 juillet 2011

Soir d'été

Le_Port_du_Havre__effet_de_nuit___1873

Les bateaux
Qui remontaient le fleuve
M'avaient apporté un souffle de vous
Je le sentais caresser mon cou
M'emmener à la dérive


Et l'air tiède était doux
Comme votre peau
Et mes rêves
Au fil de l'eau...

8 juillet 2011

Corps de sensible

vibration

 

Vous me touchez...

Et je vibre.

 

[Corps et âme]

 

20 mars 2011

Plaisir de printemps

spring1all

Premiers beaux jours,

premières fantaisies...


Envie de peau nue,

de sentir l'air et le soleil,

l'herbe drue.

 

Envie de ciel bleu,

de plaisir,

de nudité !

 

Pas vous ?

 

 

 

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12 mars 2011

Direction (et) plaisir

 J'ai lu le blog d'une "vraie" soumise : c'est très bien si ça la rend heureuse, mais... désolée si vous en attendez autant de moi : ça ne me parle pas vraiment !

- Je ne crois pas attendre ça de vous, non ! Vous l'avez pensé ?

- Non, c'est bien ce qui me semblait... sourire. C'est un peu "trop", non ? Moi, en tant qu'homme, ça me saoûlerait cette dévotion à ce point !!!
Il me semble que vous en avez le fantasme... par moments...
Comme moi je suis là-dedans... par moments !

- Le fantasme de ... Domination ?
 
- Il me semble que ce fantasme-là existe chez vous, et peut être réactivé par vos peurs ou colères, comme quand je n'ai pas été "sage" (ou quand vous le pensez...)

- Parfois j'ai l'impression de ne pas bien suivre !
...

Alors reprenons... J'aurais donc un fantasme de domination ?
Ce n'est pas qu'un fantasme je crois : c'est une tendance ! Un trait de caractère peut-être. Et q
ue mes peurs ou colères réactiveraient ? Il est probable que cette tendance à une forme d'autorité ou de directivité s'exacerbe en effet sous l'influence de certaines émotions. Je vous aide : tentative pour reprendre la main, pour dépasser l'émotion et imposer mon point de vue... Oui, sans doute...
 
... Et vous revenez sur ces "histoires" ?
C'est amusant que vous utilisiez cette expression "pas sage"... Et que vous la mettiez en rapport direct avec "peur" et "colère" sur fond de domination...

- J'y reviens, parce que ça fait partie de notre histoire !
Oui vous avez cette tendance directive (qui me va si bien d'ailleurs !) et l'exercez sans doute pour reprendre la main sur moi... et je ne m'en plains pas... C'est étrange, mais c'est !
Ne rêvez-vous pas de me voir soumise, en dévotion ?

- Non, Madame... Parce que vous n'avez fondamentalement ni le caractère, ni le comportement d'une soumise dans le sens où on l'entend communément dans le monde libertin. Vous en empruntez certaines attitudes, mais comme la plupart des femmes, me semble-t-il, dans un rapport érotisé. Cela fait partie d'un héritage - appelons-le culturel... - très partagé ; comme d'ailleurs la tentation d'une relative domination touche les hommes. Ils ne sont pas tous pour autant à considérer comme des maîtres... C'est la vie ordinaire, la relation ordinaire des couples qui influence les conduites libertines, pas l'inverse !!!
Je ne suis pas votre maître et n'entends pas l'être... Vous le savez bien, chère Elodie...

- Oui je le sais bien...
Et en seriez-vous demandeur que cela me ferait sans doute fuir.
Cependant, le vouloir sans le vouloir, de votre côté comme du mien... C'est bien... tout le sel de tout ça !
Voyez : v
ous haussez le ton, même par écrit, et je frissonne et... j'en suis émue... (si je sais que cette colère ne vous est pas douloureuse), elle me... comment dire... elle me fait frémir et m'émoustille, voilà !

- La colère est toujours l'expression d'une douleur.

- Oui, je sais... plus ou moins. Ou d'une défense préventive d'une douleur.
(Il faudrait que vous me baisiez, là, sur le champ ! seriez-vous ici que... ça urgerait !)

- Et voilà... !

- ...

- En fait...
(que je vous explique un peu... au point où nous en sommes, je suis sûr que tout cela vous intéresse)... En fait, un homme qui a souffert prend un jour conscience qu'il n'a plus envie de souffrir à cause des femmes. C'est le début d'une certaine sagesse. Il s'efforce alors de prendre une certaine distance, relativise et finit par comprendre deux choses :
- seul le travail (et l'écriture pour certains) peut le distraire de ce genre de tourment
- la distance nécessaire s'établit sur une forme de "directivité"...

- ... (émue)
Oui cela m'intéresse...
Vous avez donc souffert...?
Vous ne l'avez évoqué qu'une fois, ou deux, il y a longtemps...

- Comme tout le monde ; mais c'est de ce vécu qui me fait dire : "Les gens heureux n'ont pas d'histoire... Les pauvres !"

- "Et voilà", dites-vous : bon... Mais vous pouvez tomber les armes, vous savez !

- Certes...
...
Pour ce qui est de vous baiser, j'y mettrais suffisamment d'ardeur pour que le doute s'insinue en vous (pas que lui d'ailleurs) : je vous baise pour nous faire plaisir ou pour vous "punir" ?
Vertigineuse question !

24 février 2011

Fatigué

Ero

Fatigué : je voudrais vous défatiguer, de mes mains légères vous bercer de caresses,
de mes lèvres vous baiser tout le corps, du cou, des épaules, du dos, aux fesses, aux cuisses, aux pieds...
Et quand vous le voulez, d'un soupir qui m'y invite, suivre vos envies,
faufiler mes mains si vous écartez les jambes un soupçon, lécher vos couilles,
respirer votre peau là où c'est le plus chaud...
Attendre que vous vous retourniez...
Ou : avoir la patience de vous voir dormir si vous voulez...
Des heures : sage... présente...
Attendre votre réveil....
Vous sourire alors...
Vous voir sourire.... peut-être m'inviter du regard...
Et sans un mot,
sans un bruit alors...
attiser votre érection.........
la caresser gourmandement...
vous gober tout en vous offrant ma chatte
ouverte
fendue
à votre visage....

Alors............
le couvre-lit serait défait
et rouge feu son éclat nous éclabousserait....

13 février 2011

Extension

gym9

"Les étirements sont essentiels pour une pratique sportive sans blessure."

 

5 janvier 2011

Bonne année

pomme_amour



Qu'elle vous soit gourmande, sensuelle,

torride, terrible et pas sage du tout !

Et moi z'avec !

Bonne année 2011 !!

8 décembre 2010

Sushis et sashimis

s_et_s

Ambiance dès le taxi : chauffeur asiatique, musique de même, ambiance à la fois zen et empressée.
A l'entrée de l'hôtel, une branche de magnolia au dessus de la porte voisine, en décor.
Je n'ai pensé qu'après à ces détails, mille petits signes : la soirée serait japonaise !
Ce n'était pas prémédité. Quelques envies, bien sûr. Mais Elodie ne savait pas à quoi s'attendre...

Non non, on ne se déshabille pas. Il ne se déshabille pas. Il est très élégant...
Il la contemple, regarde sa tenue, la complimente. Elle rosit de plaisir. C'est bien, c'est bon d'être là...
Puis il explique : il va sortir, un moment, et reviendra.
Elle, doit se dévêtir, complètement. Se mettre nue, et l'attendre.
Est-elle d'accord ?
Si elle est d'accord ? Plutôt deux fois qu'une !
Trois fois (au moins), elle dit : "oui, oui, oui !"
Alors, il sort.
Elle se déshabille, elle enlève tout. Elle a le temps, elle le sait. Mais elle est vite nue.
Alors, elle attend.
Elle a apporté une corde. Elle la déroule, s'amuse à en sentir le contact sur sa peau nue, sur son corps...
Elle la laisse souple, la fait onduler, s'en caresse...
Mais elle ne la tend pas.
C'est à lui de faire. Elle, se laissera faire...
Elle l'attend.
Elle frémit un peu. Pas de froid. D'excitation de ce qui va arriver. De tous ces désirs mêlés, de ce plaisir déjà de les savoir imminents, si proches de se réaliser... (Il y a quelques heures, avant d'arriver, elle se demandait comment supporter ce temps encore à attendre ! Mais là, elle y est.)
De cette sensation d'être nue, seule dans cette chambre. De cette sensation qui lui vient, étrange : de n'être plus qu'un corps.
D'en avoir le droit. De ne plus avoir à penser, à décider de rien. De pouvoir juste ressentir, pleinement. De se laisser aller...
Son corps se détend. Elle se détend. Elle est nue, mais ne frissonne plus. Elle est là, pleinement, habite cette chambre, ce corps, intensément. Elle se regarde dans le miroir. elle bouge un peu, pour le plaisir de sentir ses jambes, ses bras, son dos, sa taille, ses fesses... Puis elle s'assied, ne bouge plus. Ondule juste un peu. Sent ses reins se cambrer légèrement. Son corps vibrer de l'intérieur, de désir. Vivant. Prêt à vivre.

Elle entend la porte, il tapote, elle ouvre, amusée, joyeuse de le voir, elle rit.
Ils sont debout. Elle est nue, il est tout habillé. Il n'enlève que son manteau. Il est sérieux, calme. Il la regarde avec un tel sérieux... que ce n'est pas un amusement. C'est un jeu, mais c'est sérieux. Elle adore cette gravité, cette intensité qui vient. Elle est calme, et très excitée aussi. Il l'apaise et l'excite : de rien, de tout, d'être là, et de savoir ce qu'il va faire. Elle, peut l'imaginer mais n'a pas à y penser : juste à le vivre avec son corps, à ressentir. Alors, elle se laisse faire. Il frotte ses mains pour les réchauffer. Il la caresse, caresse son corps, partout. Dès lors, elle est profondément calme, détendue, offerte. Ouverte au plaisir de l'instant.
Il prend la longue corde, la déroule de tout son long. Il la plie en deux. Il la passe derrière son cou, puis la ramène devant, un peu plus bas, et entreprend de tisser la corde : il la dédouble, la croise, au dessus des seins, l'emmène derrière, devant, la croise encore, sous les seins, puis il descend, l'enroule, méthodiquement, aisément, croise, entoure, lie les bras... Elle le sent à l'aise, maître de tout ça... Elle est bien.
Au début elle a pensé, elle a dit : "On ne m'a jamais vêtue, parée comme ça !"
Puis elle n'a plus rien dit. Elle le regarde faire. Elle laisse venir les sensations de ce qui l'entoure : le mouvement de la corde autour d'elle, les gestes doux et sûrs qu'il fait auprès de son corps, le bruit soyeux de la corde... Et les sensations intérieures : la sensation de soie de la corde sur sa peau...
Une caresse, ça glisse et ça part (même si certaines laissent leur empreinte, douce ou forte)... Là, c'est une caresse qui dure : la corde caresse son corps, puis est mise en place, et reste... La corde la tient dans ses mains, de ses grands doigts... Elle souligne la forme de ses seins, puis elle descend, entoure sa chatte dans son écrin...
Tout son corps est enveloppé, enserré de plus en plus, ligoté sans trop de force, mais avec assez de fermeté pour se sentir contenu, maintenu, retenu... Et plus son corps est maintenu, lié, ligoté, plus elle est bien, plus elle sent son corps être. Se réveiller, vivre. Etre libre !
Maintenu donc libre de se laisser aller, contenu donc libre de se dépasser, retenu donc libre de s'épancher, s'exprimer, s'épanouir !
Elle gémit sous ces sensations qui l'inondent doucement...
D'ailleurs elle s'inonde de son désir !
Il le sait, il le sent...
Il l'entraîne alors, là où elle veut...
Comment sait-il tout ça ?
Ses doigts partout, il la caresse encore et encore, profondément...
Il lui met un bandeau sur les yeux. Il la fait tourner sur elle-même, un tour, ou plusieurs, elle ne sait pas, ne sait plus, ne sait plus où elle est... Il lui dit d'aller vers le lit. Elle ne sait plus où est le lit...
Alors il la guide, le corps toujours lié, l'invite à se mettre sur le lit...
Il la prend...
Comme elle attendait ça !
Il la libère, dénoue peu à peu les liens...
Oh la sensation alors, le plaisir qui la submerge !
C'est une vague qui déferle... non, plusieurs... Elle ne sait plus bien... Elle est comme ivre !

Plus tard, dans la soirée, en dégustant sushis et sashimis, elle repensera au shibaru, et à ce tsunami de plaisir...


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